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La Faculté motrice dans les plantes, par M. Ch. Darwin, traduction de M. Ed. Heckel, 1 vol. in -8°; Reinwald.

La mort, toute récente encore, de l'illustre naturaliste anglais donnera sans doute à cette traduction de l'un de ses derniers ouvrages un triste surcroit d'intérêt, et, comme on dit, d'actualité. Il est à peine besoin d'ajouter que l'on retrouvera dans ce livre toutes les rares qua lités de l'observateur. Peut- être même, comme le fait remarquer le traducteur, dans une intéressante préface, les qualités accoutumées de Darwin son-elles ici plus complètement dé pouillées de toute préoccupation dogmatique.

L'ouvrage n'en aura que plus de valeur peut être aux yeux des spécialistes. Les autres y pourront voir du moins quelle sévérité de méthode et quelle sincérité d'exposition présida de tout temps à ces recherches ou Darwin fonda la grande hypothèse que l'histoire de la science a désormais désignée sous son nom.